empty promises (aubry)

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aubry keynes

gas, ass or grass, nobody rides for free.

nom, prénom(s) ☽ keynes, une famille un peu paumée, qui joint les deux bouts de peine et de misère, mais qui a su se tenir pas trop mal compte tenu des circonstances. aubry, c'est le mec au nom prétentieux dont les gosses se moquaient au primaire, jusqu'à ce qu'il les attrape les uns après les autres, leur fasse ravaler leurs conneries à deux balles, et devienne rapidement le pire d'entre eux par la suite, ou bien aime-t-il le croire. âge, lieu de naissance ☽ il trône fièrement du haut de ses trente-huit ans, regrettant parfois la connerie de la vingtaine, mais appréciant l'expérience et le respect qui viennent naturellement avec l'âge. il est né ici, en est sorti que sur sa bécane, la clope entre les lèvres et le sourire éclatant. mais c'est un texan convaincu, un américain fier et borné qui ne veut qu'entendre qu'il vit dans le putain de plus génial des pays du monde. origines, nationalité ☽ irlandais de troisième génération, la famille a émigrée au début du vingtième siècle pour venir pondre des gosses par-ci, par-là. c'est que ça se reproduit vitesse grand V, comme si y'avait une terre à repeupler alors que ça déborde de partout, finalement. sans quoi il est américain, le genre à presque penser se faire marquer à l'encre le drapeau de son pays. patriote à ses heures, quand ça lui chante ou lui rapporte, en somme. statut civil, orientation ☽ il s'est marié une fois, quand il était gamin, début vingtaine ou même pas, complètement intoxiqué, avec une fille qu'il venait de rencontrer. aubry n'a pas pris la peine de divorcer puisqu'elle s'est volatilisée après quelques mois seulement. il y repense parfois, bourré, ricanant à s'en étouffer, à se demander ce qu'elle est devenue, elle et son alliance tout droit sorti d'une machine à la fête foraine... occupation ☽ sa passion ce sont les bécanes, il les aime comme si elles étaient des femmes, plus attentionné envers un moteur qu'envers sa propre mère, et c'est même pas une blague. il répare et monte des bécanes, parfois des voitures, quand le prix est juste. en outre, il est également VP pour le club du coin, bras droit de Barrow, avec une sale tête comme la sienne à tenir les rênes des pecnauds qu'on enrôle parfois, pour qu'ils foutent pas la merde, pour que tout se passe bien sur la route alors qu'il supervise à distance, sur sa bécane, Cécile, l'amour de sa vie. en ville depuis ☽ toujours, et même avant. traits de caractère ☽ bougre, rancunier, persuasif, manipulateur, loyal, perspicace, fier, orgueilleux, charmeur, tactile, impulsif, . musique préférée ☽ le rock et le country, un texan jusqu'aux tympans. groupe ☽ blood. avatar, crédits ☽ travis fimmel, aslaug.

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Les paupières papillonnent à peine que le mal de crâne, celui qui donne envie de dégueuler et de crever à la fois qui le prend comme un étau, il n’a pas d’autre option envisageable que d’étirer le bras, quitte à déranger la donzelle qui repose, alanguie et complètement vidée, pour attraper la flasque où il reste encore quelques miasmes de whisky bon marché, si Dieu le veut et qu’il a eu la présence de pas tout siphonner avant de pieuter, de longues heures après avoir terminé de jouer avec le corps qui repose à ses côtés. Habituellement, ça a le don de le calmer, surtout avec le putain de bon coup de la veille, de l’argent dans les poches et tout le monde est content. Presque tout le monde, pour être tout à fait franc, y’a ce petit con de recrue qui a merdé, et c’est à la mère de ce dernier qu’il va devoir annoncer que le môme s’est fait canarder. Les perles d’alcool lui sollicitent à peine les papilles quand il verse le contenu fantôme sur sa langue, et il grogne, mécontent. Il empoigne la menue poitrine, causant à peine un bruissement, et insatisfait, il se lève non sans jurer deux, dix, cent fois plutôt qu’une. C’est pas qu’il n’aime pas le sang, il en a conscience, c’est les risques à courir pour obtenir parfois ce qu’on convoite, mais putain il aurait pu se tenir mieux, ce merdier ne se serait pas autant enfoncé, si c’était le cas.

Il passe la main dans ses cheveux, parcoure avec ses doigts ensommeillés les tables afin de trouver la félicité. Des corps échoués ici et là, rien d’étonnant avec l’ivresse du moment, cette joie et ce mal-être se confondant par moment, la perdition est passée et en a fauché quelques-uns, comme lui. Probablement que Barrow est quelque part, peut-être devrait-il le retrouver pour éviter que le président fasse des conneries, l’esprit échauffé par le besoin irrépressible de venger l’un des siens. Il y pense, jauge, puis abandonne l’idée pour l’instant. Il sent le tonneau, est encore légèrement ivre et ressent encore la soif qui lui tiraille l’œsophage. Vaut mieux attendre, il vaut toujours mieux attendre. Lui, il l’a compris avec le temps, ce gosse-lui, n’en a même pas eu la chance…

Ce qu'il faut en comprendre,
1) Aubry aime boire, beaucoup, pas quand c'est l'heure de faire des affaires, mais disons que c'est un patriote qui a les articulations du coude bien huilées
2) Il aime les femmes, plus jeunes souvent, parce qu'il a pas trop envie de se casser les couilles avec celles qui savent ce qu'elles veulent, c'est chiant discuter.
3) Il creuserait sa propre tombe si ça pouvait éviter à l'un des siens d'y mettre le pied, pas parce qu'il en a marre de la vie, mais bien parce qu'il voit davantage le potentiel dans celles des autres que dans la sienne.
4) Il tient à son club, il tient à son président, c'est le frère qu'il n'a jamais eu et avec qui il parvient à faire des affaires tout en conservant une relation cordiale, parfois tendue quand le bougre s'emporte, mais c'est déjà surprenant qu'on le tolère à long terme, quand on le connait.
5) Bien qu'il soit fondamentalement impulsif et irréfléchi, avec l'âge, il s'assagit peu à peu, tente de prendre des décisions plus éclairées que simplement foncer, ayant eu la présence d'esprit de concéder à la vie qu'il s'agissait en grande majorité de trucs le menant à une perdition assurée, et même pas celle où il y a du plaisir à y mêler.

[ a road full of blood ]
La famille aimante, soudée, les quelques miasmes de stabilité complètement déglinguée avec les années. Ça a commencé alors que la fille prodigue, Élie, a quitté le nid, s’est envolée pour sa destinée qui était de faire des études, et surtout – du moins en est-il convaincu – qu’il lui fallait s’éloigner de son frère qui l’empêcher de trébucher, l’étouffant dans un duveteux nuage où rien ne pouvait lui arriver. Ça été un coup dur pour la matriarche, dont l’état mélancolique est finalement venue lui arracher ses souvenirs, son vécu pour la laisser comme une coquille vide, placée dans un établissement par son père qui n’arrivait plus à les maintenir à flot, tous les deux. Le dimanche, après l’église, on peut trouver Aubry avec le fantôme de ce que fut sa mère sur le porche d’une maison reconvertie en centre, à fumer des cigarettes et à la regarder se bercer, au même rythme, comme un rite sacré. Le père a commencé à boire, s’enlisant dans la bière pour noyer sa peine, non sans attiser par un charme héréditaire une demoiselle un peu naïve, fraîchement sortie de la vingtaine, qu’il a trouvé le moyen d’engrosser. Dans la maison familiale, il y a encore les photographies au mur de cette famille qu’ils ont un jour formé tandis qu’un gosse de cinq ans arpente maintenant sans trop savoir à quel point sa candeur enfantine fait écho dans ce nid implosé…

pseudo, prénom / Emmecie, marie. âge / vingt-huit ans, difficile à croire. localisation / québec, canada. où avez vous trouvé le forum / via bazzart. présence / 3-4 jours par semaine, environ. avis et plus / j'adore le contexte, ça m'a fait sortir de ma retraite du RP, c'est pas peu dire. personnage / inventé, mais j'compte bien sur le pré-lien de barrow pour être son VP.

Code:: <pris>TRAVIS FIMMEL</pris> ✣ <pse>aubry keynes</pse>

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[ i know what it's like to be sad. i know how it feel to be dead. ]

écrire ici l'histoire de votre personnage. sous n'importe quelle forme, que ce soit une histoire rédigée, des anecdotes, un timeline précis ou encore, sous forme de journal intime. cette partie est facultative si vous développez dix points dans la première partie et nous ne demandons aucun minimum de lignes.