I. la gueule d'ange qui engrange des emmerdes, le p'tit Steve a toujours eu un certain goût pour la provocation et l'évasion de toutes ses bonnes leçons. élevé par une femme qui n'était ni sa mère ni son père, le gosse était tantôt exemplaire, tantôt un calvaire. le phrasé déphasé avec sa scrupuleuse éducation anglaise, sa langue se montrait étonnamment injurieuse. et bien souvent lors des rares fois où son père se montrait, il se faisait corrigé d'une main bien enragée. II. il a grandi entouré d'écrans. la société informatique de son père qu'il menait d'une main de fer, lui laissait l'occasion de faire toutes les bêtises que le diable qui ne pouvait se défaire de son épaule, lui soufflait à l'oreille. il a rapidement développé une passion pour les possibilités infinies qu'un ordinateur lui offrait. III. le centre a été la pire expérience de son existence. géhenne sans demi-teinte bientôt peinte par la haine de la vie réelle. ils ont dû faire des choses qui, jamais, ne les rendront fiers. des braquages, des vols, de la prostitution, un peu plus et la volaille leur passait à tous les bracelets. ils en ont perdus certains, mais ils ont réussi à se tenir loin du foin des cabanes et des barreaux froids. un miracle dans le malheur, une énième épreuve. IV. après l'enfer qu'il a vécu pendant cinq ans dans ce centre, il s'est bien vite retrouvé pièce maîtresse du refuge. et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas le plus indiqué pour fliquer et protéger mais il essaye de cliquer sur les bons liens. V. doux rêve dans les boyaux de Lucifer, Axl crève d'amour pour son beau brun de voisin. pourtant, son coeur n'avait pas flanché pour quelqu'un depuis que son ex l'a égorgé sur le plancher de son porche de porc bien lâche. mais Luke a quelque chose de particulier, de singulier. peut-être quelque chose de complètement pété, comme eux, mais il sait qu'il est différent du reste de la société. quand il le voit, y'a plus rien qui répond, il perd la tête, il fait le con. et il veut le soutenir, même dans le pire. obsession maligne sans remède, une vraie guigne. 

[ a road full of blood ]
mort-vivants dans la vie de leur fils, les Richards s'occupaient plus de leur divorce que de leur enfant. fils d'un PDG américain et d'une chanteuse anglaise, la braise s'est vite enflammé, et le fils a été dégommé. ce n'est que lorsqu'il n'a plus ressemblé à l'idée parfaite qu'ils se faisaient de leur fils unique qu'ils ont surgi, comme tombant à pique. ils ont essayé le dialogue selon eux, mais Steve n'était pas dupe. ses parents se sont juste débarrassé du problème qui les rendaient tellement blêmes. depuis, axl a divorcé de ses parents, changeant carrément de nom pour les oublier à tout jamais.

pseudo, prénom / GraineAro. âge / 90's kid. localisation / bleu blanc rouge, aux horaires de l'érable. où avez vous trouvé le forum / sur bazzart ! présence / déso, j'vois pas l'avenir et mes estimations sont toujours pourries avis et plus / j'ai pas l'habitude des forums réels... donc si je suis là, c'est que celui-ci a des qualités pas négligeables  personnage / pré-lien de @Luke Ainsworth et rôle de @Rick Barrow.

Code:

<pris>THOMAS BRODIE-SANGSTER</pris> ✣ <pse>axl neptune</pse>

[ i know what it's like to be sad. i know how it feel to be dead. ]
icons by battery fox.

I'm a tornado. un regard teigneux et haineux est braqué sur deux gamins qui catapultent des insultes qui ressemble à un chant, un culte. les deux gosses esquissent des grosses conneries du bout de leurs lèvres assassines. ils ne sont même pas sûrs de leurs mots, les marmots mais ils s'assurent que leurs deux victimes repartent avec des blessures. des poings saignants maintiennent un bouclier de fortune devant un corps allongé sur le bitume. le sang s'écoule déjà et le courage s'écroule. les mains du petit blond tremblent sur son bouclier fait du même acier que son fragile corps émacier. douze ans et déjà sans doute sur ce qu'il redoute et défend. sa force s'efforce de donner le change, mais cette carrure d'ange candide ne peut convenir à ses intentions intrépides. son destin est scellé dans les intestins de cette ruelle désolée. il récolte ses premières cicatrices et même s'il a sauvé un sans domicile fixe, ces souvenirs de coups le paralysent. il s'enlise dans un silence de souffrance. jusqu'à la prochaine fois où il n'aurait pas assez les foies pour passer à côté d'un enfoiré sans lui faire regretter ses choix.


Fuck you very, very much. les murmures entre les murs, un mauvais pas et c'est le trépas. ne pas trop en montrer, ou tu ne pourras les contrer. les regards sont déjà là pour vous oppresser, vous presser vers la sortie. s'ils pouvaient vous jeter aux horties, ils le feraient. c'est pas un lycée, c'est une cour de justice. pas le droit d'avoir le cul entre deux chaises, rentre bien dans ta case, ou tu rencontreras la braise de leur colère. regarde autour de toi, de vous. regarde vos gueules, vous êtes seuls. personne ne se retournera sur des rats pas nets comme toi et ton p'tit copain.
il dérange, le môme. il sort du rang, il tord les conventions de ces porcs sans remords. on lui parle d'un Dieu qu'il n'a jamais rencontré. on lui partage une vision très remontée de la colère divine. on lui dit qu'il ne peut pas aimer le même sexe. ses parents absents sortent de leurs ombres omnipressantes, et se présentent soudain comme des voix de la raison. le blason de la famille en écusson brodé sur une façade déjà érodée. on n'essaye de lui bourrer le crâne. tu n'es pas anormal, non tu es un banal fils de riche, à peine un original. pâle, le refus se fait pourtant cri. un silence en contrepartie ; ton amant d'une adolescence en pleine tourmente prétend que tu l'obligeais. bien. le dérangé peut aller se faire soigner.


Hell isn't after death. un centre et tu rentres dans le rang. deal. qu'importe le temps que ça prendra, tu reviendras et on te pardonnera.
des nuits à s'écorcher les genoux sur les carrelages toujours trop sales. des semaines entières passées dans le noir, seul et sans espoir de revoir la lumière. des sessions, enfermé dans une pièce avec un écran et un bourreau. des décharges électriques, des refrains épiques. les portes paroles de Dieu se font de plus en plus vicieux. de la solitude, beaucoup de solitude. et c'est la décrépitude. brisé c'est ce qui est prisé parce que la reconstruction est facile. mais ce que les démons ne pouvaient prévoir c'est qu'une alliance prendrait le pouvoir. une alliance qui a permis de respirer dans ces couloirs dénués d'espoir. une alliance qui a été le centre d'une résistance qui a mené les démons à la démence.


Home hell home. les cadavres de rêves qui tapissent le sol, les idées qui pissent sur la liberté tant espérée. survivre à huit allait être un défi mais personne ne se méfie. ils font ce qu'ils faut. ils ne sont plus un petit tas de mômes perdus. ils sont une seule personne dont la voix tonne et les armes résonnent. ivres de vivre, le plus important est de survivre.